Ellis Foer [Fini]

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Nom : Foer
Prénom : Ellis
Âge : 9 ans
Date de Naissance : 5 fevrier 2000

Unusal line Groupe Sanguin : A+ Phobies : Ellis nourrit une peur bleue quand à ce qu'il appelle le "monstre" ; ce monstre serait, d'après lui, une créature à la gueule béante tapie au fond de son lit, sous ses couvertures, et qui serait impossible à déloger. Le monstre chercherait toutes les nuits à lui happer les jambes pour l'entraîner dans les méandres obscurs afin de le dévorer en bonne et due forme, et pour y échapper Ellis n'a d'autres choix que de dormir toujours roulé en boule, tout en haut de son lit, en étendant ses jambes le moins possible de manière à ce que le monstre ne l'attrape pas. Maladie : Ellis est sujet à de nombreux troubles nevrotiques comportementaux, en majorité violents. En effet il est de nature instable, et la moindre contrariété peut déclancher chez lui des élans sanguinaires incontrôlables ; à l'inverse, parfois, il peut se montrer tout à fait doux et affectueux. Tout dépend des indications que lui donne Oskar, une entité que seul lui a la possibilité d'entendre, et qui serait une sorte de matérialisation de la frustration et de la solitude subie durant toute sa jeune vie. Particularitès : Depuis ses trois ans, Ellis possède un ami imaginaire nommé Oskar. Ses parents avaient interrogé le psychiatre à son sujet, mais celui-ci leur assura alors que c'était tout à fait normal chez la plupart des enfants, si toutefois cet "ami" disparaissait avant qu'il n'atteigne l'adolescence. Ce que les parents d'Ellis ne savent pas, c'est que six ans plus tard, Oskar est toujours là. Il n'apparait pas tous les jours, seulement ceux où les parents d'Ellis se disputent. Il murmure au garçon de faire des choses. Ellis ne prend absolument pas cela comme une contrainte, et le considère d'ailleurs comme son plus fidèle et sincère compagnon sur cette Terre.

Autres : Suite à ses nombreuses crises de colère, le corps d'Ellis est porteur d'un nombre assez important de cicatrices. La plus visible strille son torse de haut en bas, et résulte d'une brûlûre qu'il s'est faite lui-même le jour où il a donné un grand coup dans la gazinière et que la casserole d'eau bouillante qui y était posée s'est renversée sur lui. Aujourd'hui cette marque blachâtre à l'aspect étrange le dégoûte et il ne supporte pas que les gens la voient, quitte à ne jamais se montrer en maillot de bain ou même à simplement ouvrir sa chemise en public.

Comment vous ressentez vous face à vos soucis ? Cela fait très peu de temps qu'Ellis a été diagnostiqué comme souffrant de troubles mentaux. Il est un peu trop jeune pour saisir complètement les explications des médecins, mais il n'est pas stupide au point de ne pas comprendre qu'il et "anormal". Il sait que cela a aussi un rapport avec son comportement. Il n'a pas dit que c'était Oskar qui lui ordonnait de faire toutes ces choses, aussi c'est avec une certaine incompréhension face à son cas que les spécialistes l'ont envoyé à Psychosis. Ellis ne contrôle pas ses accès de violence, et parfois il est assaillit de remords à leur sujet ; il lui arrive de se sentir coupable voir honteux de ces débordements, même s'il les considère sur le moment comme libérateurs.



Physique : Assez grand pour un enfant de neuf ans, Ellis est le genre de garçon à qui l'ont donnerait facilement plus que son âge. Il s'en fiche d'ailleurs pas mal, et n'en retire aucune fierté d'aucune sorte, préférant vous dévisager comme si vous disiez n'importe quoi si jamais vous osez prétendre connaître sa date de naissance. Ses yeux d'un brun très clair, presque ambrés, sont sans doute d'ailleurs la seule chose à peu prêt exceptionnelle qui ressorte dans son apparence ; grands et clairs, reflétant facilement ses états d'âme, ils sont le principal relfet de sa jeunesse véritable ; car si Ellis paraît bien souvent plus âgé qu'il ne l'est réellement, ses yeux et par-là même son regard restent ceux d'un très jeune enfant. Ses cheveux châtains clairs, souvent en bataille, surmontent un visage pour le moins ordinaire. Dans une foule de gamins, il ne serait certainement pas celui que l'on choisirait pour un défilé ou un concours de beauté ; ses oreilles légèrement décollées, son nez en trompette et ses traits trop adultes et sérieux ne joueraient pas en sa faveur, de même que sa bouche aux lèvres pâles qu'il a tendance à tordre sans arrêt dans tous les sens, comme dans une sorte de tic nerveux ou de manifestation de réflexion assez agaçante. Il a encore le corps d'un enfant, et n'a pas encore été atteint de cette maladie irreversible appellée "Adolescence" ; aussi, quelle ne fut pas sa surprise le jour où il découvrit sur sa tête une petite touffe de cheveux blancs cachée derrière son oreille, alors qu'il se contorsionnait devant le miroir pour se regarder sous toutes les coutures comme il aimait à le faire relativement souvent. L'expression "Se faire des cheveux blancs" pour signifier que l'on s'inquiète n'était pas qu'une simple phrase en l'air, mais bel et bien un adage vérifiable dans la vie réelle, au grand dam d'Ellis qui n'apprécie pas tellement cette petite plaisanterie de Mère Nature, et qu'il tente de cacher du mieux qu'il peut.
Ses mains aux ongles toujours rongés sont incapables de rester statiques, tout comme le reste de sa personne. Jouer avec la fermeture éclair de sa veste, se gratter les oreilles, claquer des doigts.. Il trouve toujours une bonne raison de s'éloigner de l'état statique que sa mère aurait pourtant tellement apprécié. Celle-ci ainsi que son père possédant des rentes assez honorables, Ellis ne manqua jamais de quoi se vêtir ; étant en droit de choisir avec quoi, il opte le plus généralement pour des pulls à capuches, des jeans assez larges et des baskets dont il ne parvient pas à faire les lacets, mais qui lui plaisent quand même parce que généralement elles sont "chouettes" et colorées.

Caractère : A cause de l'attitude désintéréssée de sa famille et l'intériorisation créée par l'arrivée d'Oskar dans sa vie, Ellis a toujours été un enfant très solitaire. Il en souffre cependant, mais quoi qu'il fasse, il ne réussit jamais à s'intégrer ; susceptible, il ne supporte pas le moindre repproche ou la moindre réflexion, et à l'école primaire notamment cela devenait des facteurs déclencheurs récurrents à ses crises de colère et de violence. Incapable de se contrôler, il traduisait sa tristesse en cognant sur tout ce qui bougeait, effrayant les autres enfants qui, dans la grande majorité, le fuyaient donc comme la peste. Pourtant, Ellis n'a pas un mauvais fond. Loyal, généreux et confiant, il pourrait très certainement être très heureux et épanoui s'il avait pu se lier d'amitié avec quelqu'un de son âge au cours de sa vie. Ses lacunes scolaires sont uniquement liées aux cours ratés à cause de ses crises, et non pas à un quelconque amoindrissement cérébral ; bien au contraire. Ellis est brillant, curieux, et pour occuper son temps il a déjà lu de nombreux livres dont les autres enfants ne parviendraient même pas à déchiffrer le titre. Par exemple, son livre préféré est "Une brève histoire de temps", de Stephen Hawkins, un best-seller expliquant "les étapes qui ont précédé la découverte de la relativité restreinte, de la vitesse de la lumière, de la vitesse de propagation des ondes lumineuses et de l'hypothèse de l'éther". Evidemment Ellis ne comprend pas tout. Ce n'est pas un surdoué. Mais il considère la physique comme un sujet particulièrement intéressant, et rêve d'ailleurs d'entrer dans la NASA un jour, quand il sera grand. C'est une utopie d'enfant tout ce qu'il y a de plus typique, mais Ellis, s'il paraît un peu plus vieux, n'est pourtant pas plus mature qu'un garçon de neuf ans. Pas moins non plus, en soi. Simplement un peu trop hypersensible pour son propre bien, sans doute.
Excessivement orgueilleux, également. Tout est bon pour se vanter auprès des rares gamins qu'il croise ; ses connaissances en physique, Oskar, le prix de ses vêtements.. il ne peut pas s'en empêcher, c'est plus fort que lui. De quoi ennerver ou faire fuir les derniers récalcitrants aux phases de violence.. Le psychologue lui recommande régulièrement de trouver d'autres moyens d'exprimer sa colère qu'en utilisant la force, et de même avec sa prétention, il lui demande de ne pas parler de lui quand ce n'est pas nécessaire. Ellis est capable de beaucoup de recul, et il conçoit que cela puisse agacer les gens. Pourtant, ça ne l'empêche pas de recommencer inlassablement.
Peu habitué aux relations sociales poussées, il reproduit systématiquement le schéma de ses parents sur le reste des gens, se montrant autoritaire et intolérant même quand il n'y a vraiment pas lieux de l'être.
Malgré tout il possède un caractère fort, attachant, et si l'on passe outre ses manières arrogantes il se révèle être un enfant sympathique et plein d'humour, prêt à partager tout ce qu'il a sans aucune concessions.

L'arrivée sur Terre d'Ellis passa relativement inaperçue. Ses parents, Mr et Mrs Foer, mariés depuis quatre mois pour une raison que l'on soupçonne, avaient eu cet enfant par hasard et n'était pas véritablement prêts à l'assumer. La mère de madame Foer avait toujours élevée sa fille en puritaine exemplaire, et la destinait d'ailleurs à un funèbre destin d'asservissement au service de Dieu. Pourtant celle-ci était tombée sous le charme de Mr Foer, beau, grand, fier et fortuné, et c'est d'ailleurs ce dernier détail qui fit flancher la grand-mère, seule responsable de sa fille depuis le décès de son mari, cané de nombreuses années auparavent d'une crise cardiaque au volant de son coupé Ford en plein milieu du périphérique, causant par-là même la mort d'une famille entière qui se retrouva encastrée dans un camion, femme, enfants et chat compris.
Ellis pointa donc le bout de son nez entre les jambes d'une mère qui stressait à l'idée que le Tout Puissant la punisse d'avoir conçu ce petit être avant d'être unie à Mr Foer par les liens sacrés du mariage. Elle montra toujours une réserve immense par rapport à son fils, comme si en un sens elle avait peur de lui. Peur qu'il abrite un petit démon prêt à se jeter sur elle. Mr Foer, lui, était beaucoup plus terre-à-terre. Il s'était intéressé avant tout à Mrs Foer pour la taille de sa poitrine et, étant du genre plutôt lâche, il n'avait pas eu la volonté de refuser quand l'idée de mariage s'imposa.

Trois ans passèrent. Plutôt aisés, les Foer menaient une existence confortable dans une petite maison de banlieue. Rien de particulier ne rythmait leurs journées, que Mrs Foer occupait en veillant de loin sur son rejeton, alors que Mr Foer passait la majeure partie de son temps au bureau. Mrs Foer se sentait seule, et mal à l'aise avec Ellis, pour lequel elle ne ressentait pas le moindre instinc maternel. Son fils n'était pourtant pas plus laid qu'un autre ; pas particulièrement contraignant non plus. Relativement silencieux, même. Mais elle n'y parvenait pas, car elle était convaincue que le jugement divin plânait au-dessus de sa tête. Elle dispensait d'ailleurs à Ellis des corrections à la mesure de son ignominie, et son père, flegmatique, ne disait rien, considérant sans doute que cela contribuerait à faire de son fils un homme. Se faire frapper renforce, n'est-ce pas ?

Mais cela cessa pourtant du tout au tout le jour ou Mrs Foer, enceinte de son second enfant, apprit que son mari la trompait. Repoussant sa pruderie et a couardise naturelle, elle s'énnerva comme jamais, et Ellis assista attéré à la plus grosse dispute qu'il eu jamais entendue de toute sa jeune vie. Le mur de sa chambre, qui le séparait de celle de ses parents, donnait l'impression de trembler sous les cris. Ellis se prostra sur son lit et se boucha les oreilles. Il détestait ça. Les cris durèrent longtemps, longtemps, et lorsqu'Ellis ouvrit les yeux, il tomba nez à nez avec un étrange petit bonhomme qui se présenta sous le nom d'Oskar. Oskar n'avait pas d'âge, mais en revanche il possédait tout une réserve de mots consolateurs. Il conseilla d'ailleurs à Ellis de jeter sa veilleuse contre le mur, pour faire taire les cris, et le garçon s'éxécuta avec soulagement. Il se prit deux baffes de sa mère dès le lendemain matin pour ça, mais intérieurement il remercia tout de même Oskar, qui avait été le seul à être là pour lui.

Plus le temps passait, plus les disputes se multipliaient. Mrs Foer délaissa complètement son fils pour se consacrer à une activité plus passionante, autrement dit pourrir la vie de Mr Foer. Témoin impuissant de ces démonstrations de haine, Ellis s'isola de plus en plus avec son nouvel ami, qui savait toujours quoi lui dire pour le calmer.

"Tape très fort dans le mur !" lui chuchotait-il en mimant un combat de boxe, et Ellis lui obéïssait aussitôt sans poser de questions. Il n'avait même pas mal, et il sentait toute sa frustration et sa colère couler au bout de ses poings. Cogner partout devint très vite son activité favorite, et cela créa quelques complications à la crèche, ou il avait tendance à prendre ses camarades pour des murs ou des veilleuses. Mais ses parents avaient plus important à penser, car leur second enfant allait arriver.

Ils l'appellèrent Jane. A l'hôpital, Ellis l'observa avec suspicion. Une petite soeur. Après réflexion, il estima que ce serait une nouvelle alliée, quelqu'un qui serait sans doute de son côté, car il n'imaginait pas un seul instant que ses parents la traiteraient differement de lui. Ce fut pourtant le cas. Aux yeux de leur mère, Jane n'était pas une vulgaire bâtarde.

Les liens de la famille Foer, qui semblaient si tendus et prêts à craquer, se resserèrent sensiblement. Du moins en apparence, n'est-ce pas. Jane, petite poupée blonde aux yeux verts, faisait le ravissement de sa mère qui semblait découvrir enfin les joies de la maternité. Du haut de ses cinq ans, Ellis ne put qu'observer cela avec une totale incompréhension. Il était trop jeune pour saisir la finesse de la bassesse maternelle, et l'indifférence de son père. Contrairement à lui, sa soeur fut baptisée et confiée aux bons soins du Seigneur. Mrs Foer avait du penser que, souillé pour souillée, l'âme d'Ellis ne méritait pas la garantie d'un Salut digne de ce nom.

Loin de l'église ou les éléments féminins de sa famille passaient tous leurs dimanches matins, Ellis grandit seul, avec la présence invisible d'Oskar comme ombre protectrice.

Douce et effacée, Jane considérait son grand-frère avec un respect et une admiration inaltérables. Mais Ellis, lui, maudissait cette petite blonde qui persistait à imiter tous ses faits et gestes. Il ne voulait pas d'elle ; pourtant, dans toute son innocence infantile, rien ne pouvait la détourner de lui. Oskar recommanda alors de cogner sur cette gosse, qui volait la place qu'il aurait du avoir.

De petites gifles en coups de tête, les enfances combinées d'Ellis et Jane furent rongées par les pleurs et la colère, que leurs parents ne relevèrent jamais assez pour pouvoir maîtriser. Jusqu'au jour ou Ellis, neuf ans, obéït aveuglémment à Oskar qui lui dit de mordre Jane dans le cou. Les dents acérées déchirèrent la carrotide, et Jane fut déclarée cliniquement morte pendant une durée approximative de deux secondes dans la salle de réanimation de l'hôpital où elle avait vu le jour, quatre ans plus tôt.

Psychosis était un institut recommandé par de nombreux médecins, pour la maladie diagnostiquée que Ellis. Le visage dénué de toute expression, Mrs Foer fit la valise de son fils en y ajoutant de gros pulls en laine pour l'hiver. Ellis, morose, comprit qu'il devrait partir longtemps. Il ne dit rien pourtant, et il grimpa dans le train en serrant bien fort la poignée de la valise dans sa main, regardant la silhouette de ses parents disparaître là-bas, tout au bout du quai, se demandant quand il les reverrait.


Project line

D'où avez vous connu Psychosis ? Depuis le partenariat sur London Bridge.
Qu'en pensez vous ? TCHEK.

Excellent fiche, je t'en félicites !
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