Lisdellia Marnow [Intégrante, Inhabituelle] [terminée!!]

I d e n t i t é

N o m : Marnow
P r é n o m : Lisdellia (surnommée Dellia)
 g e : 15 ans
D a t e d e N a i s s a n c e : Vendredi, 13 Mai 1994

V o t r e C a s

G r o u p e S a n g u i n : O-
P h o b i e s : Claustrophobie et Agoraphobie
M a l a d i e : Aucune maladie particulière à signaler.
P a r t i c u l a ri t è s : Surdouée :

L'intelligence de Dellia est bien plus élevée que celle de la moyenne des adultes. Elle résout en un temps record les équations les plus compliquées, peut tout aussi rapidement craquer les sécurités d'un ordinateur...sa mémoire est quasi infaillible. Cela a tendance à fasciner mais aussieffrayer les gens, qui refusent pour la plupart sa compagnie.

A u t r e s : Qui n'a jamais rêvé d'une mémoire frôlant la perfection pour ne plus avoir à réviser avant un contrôle? Mais oute médaille a son revers...Dellia a des " crises "... dans ces moments-là, elle n'arrive pas à retenir le flot d'informations qui déferlent simultanément, lui octroyant des migraines à se taper la tête contre les murs. La plupart du temps, la musique la calme, que se soit jouer, chanter ou juste écouter...mais, lors des pires, il n'y a rien à faire, si ce n'est attendre...

C o m m e n t v o u s r e s s e n t e z v o u s f a c e à v o s s o u c i s ?
Il n'y a pas de problèmes, il n'y a que des solutions...il suffit de raisonner avec logique et on finit par trouver...et si elle n'a pas le moral, un seul remède : musique!


V o t r e Description

P h y s i q u e :

Dellia a de longs cheveux blonds comme les blés, avec de très légers reflets roux. Ses yeux, en amande, rouges, dorés, ambrés et bruns à la fois, sont comme deux flammes qui vous liquéfient d'un seul regard. Son visage fin, délicat, en triangle inversé, la fait sembler plus jeune que son âge. Grande, et mince, Dellia est d'une souplesse extrême, qui vient du fait qu'elle a fait de la gym quand elle était plus jeune. Elle porte toujours des jeans (c'est plus pratique) ; elle les choisit de préférence bien moulants, ce qui fait qu'ils fusèlent ses longues jambes fines et élancées.

C a r a c t è r e :

Dellia fait preuve en toute circonstances _ ou presque _ d'un sang-froid exemplaire et d'une logique implacable. Assez réservée, elle a tendance à rester solitaire et ne se confie pas facilement. Attention, je n'ai pas dit qu'elle est timide, au contraire. Elle est très courageuse et ne se gêne pas pour dire ce qu'elle pense. Lorsqu'elle est avec les gens, elle est sympa, ouverte, mais elle ne dira jamais vraiment ce qu'elle pense, sauf si elle a vraiment confiance, ce qui n'est pas encore arrivé à ce jour. Elle est généreuse, altruiste, sensible...

V o t r e S y m b o l i q u e



Un cri retentit. Un cri comme on en entend à longueur de journées, ici, au service de maternité de l'Hôpital Civil. Dans la chambre 247, une femme serre contre elle son bébé. Lisdellia Marnow _ une fille_ est née le 13 Mai 1994 à 13h13 _ il y a deux minutes _. Bien que sa mère ait les yeux verts _ comme son frère Théo, âgé de deux ans _ et son père les yeux noisette ; les siens, en amande, sont tout à la fois rouges, dorés, ambrés, bruns...semblables à un feu. Malgré son jeune âge, spon regard a déjà une intensité liquide, une force presque hypnotique...Malgré cela, Lisdellia est une enfant tout à fait ordinaire, dumoins on peut le supposer.




Avant même de marcher à quatre pattes, Dellia disait déjà "Maman", "Papa", "Théo"...A l'âge de quinze mois, elle parlait déjà comme une petite fille de début maternelle. Elle a actuellement deux ans "et quart". Elle se dirige vers la bibliothèque familiale. Ses parents sont riches, et, préoccupées par leurs métiers, ils ne se posent pas vraiment de questions. Ils songent distraitement qu'elle va feuilleter un album. Théo, lui, il sait. Il sait qu'elle a appris à lire, toute seule, alors même que lui ne sait pas encore ; qu'elle compte beaucoup mieux que lui...sa soeur est différente...elle est plus intelligente que lui.
Elle a également manifesté très tôt une inclination pour la musique...elle joue déjà du piano, bien qu'elle ne suive pas encore vraiment les partitions...elle sait quelle touche fait quelle note ; mais elle ne sait pas encore les lire...



C'est le jour de la rentrée. Les élèves de la petite section de maternelle jouent tous ensembles...Tous? Non. Une petite fille regarde distraitemment par la fenêtre. Elle semble s'ennuyer, bien qu'on ne puisse pas en être sûr ; elle tourne le dos à la classe, seuls ses longs cheveux blonds s'offrent aux regards. L'institutrice se dirige vers elle.

- Rappelle-moi ton nom...Lisa, c'est ça?

La petite fille se retourne, laissant voir des yeux flamboyants. Elle secoue énergiquement la tête :

- Non, maîtresse, je m'appelle Lisdellia...

- Dis-moi, Lisdellia...pourquoi tu ne joues pas avec les autres? Ils sont gentils, ne sois pas timide.

La petite fille la regarda d'un air décidé. La fougue et l'intensité de ce regard surprirent l'institutrice.

- J'ai pas envie de jouer...

L'institutrice s'accroupit pour être à la hauteur de la petite.

- Qu'est-ce que tu as envie de faire, dis-moi?

- Vous avez des livres?

Se méprenant, l'institutrice répondit par l'affirmative et alla chercher de petits albums_du genre Monsieur-Madame._

- Mais vous n'avez pas compris, maîtresse...est-ce que vous avez des vrais livres?

Interdite, la jeune femme bégaya :

- Tu...tu sais lire, Lisdellia?

- Euh...oui.

La jeune femme envoya une assistante chercher un livre de la bibliothèque des CP. Elle ramena Pinocchio. Il faisait une centaine de pages, mais il était écrit plutôt grand et il y avait des images.

- Tu es sûre que tu arriveras à lire tout ça?

- Oui, maîtresse! C'est pas beaucoup, c'est bien comme il faut... Merci beaucoup.

Lorsque l'institutrice rentra chez elle, le soir même, sa première réaction fut de contacter les parents.

- Allo. Qui est à l'appareil?

- Allo. Bonjour, Mme Marnow...Je vous appelle à propos de Lisdellia.

- Je ne suis pas Mme Marnow, je suis l'intendante. Voulez-vous que j'aille la chercher? La petite n'a pas fait de bêtises, au moins?

- Non, non, elle a été sage, tranquillisez-vous. Oui, allez la chercher, je vous remercie.

...

- Allo?

- M. Marnow? Bonjour.

- Oui, c'est bien moi. Bonjour. Vous êtes l'institutrice de Lisdellia, c'est bien cela.

- Oui.

- Et que ce passe-t-il donc pour que vous m'appelliez.

Elle hésita, pesant soigneusement ses mots.

- Sauf votre respect, Monsieur, je pense que votre fille n'est pas vraiment à sa place dans ma classe.

- Balivernes! Qu'est-ce qui vous fait dire cela?

La jeune femme répondit à sa question par une autre.

- Saviez-vous, Monsieur, que votre fille lit?

- Bien sûr...comme tous les autres enfants ; elle s'amuse à reconstruire l'histoire à partir des images...je ne vois pas ce qui vous choque là-dedans...

- Sachez, monsieur, que votre fille sait lire. Lire pour de vrai. Alors qu'elle a tout juste trois ans...je pense que ce que l'on fait d'ordinaire avec des élèves de cet âge ne lui convient pas...Réfléchissez, Monsieur Marnow...votre fille est précoce, très précoce. Autrement dit, c'est une surdouée...il serait bon de lui faire passer des test, histoire d'évaluer son potentiel...je peux vous donner des coordonnées...

- Je vois...serait-il possible que vous rencontriez sa gouvernante lors d'un rendez-vous?

- Il serait plus judicieux que vous veniez vous-même...ou bien votre femme...

- Malheureusement nous n'avons pas le temps...c'est bien pour cela qu'on a engagé la gouvernante...

- Je comprends...demain soir, dix-huit heures trente, à l'école?

- Entendu.

- Ah, au fait...demain, au lieu de me l'envoyer...j'ai cru comprendre que vous aviez une bibliothèque, chez vous...vous comprenez, je n'ai pas ce qu'il faut pour m'occuper d'une élève pareille...la lecture lui conviendra très bien, pour une journée...

- C'est d'accord. Au revoir...


C'est comme cela que tout commença. La gouvernante se rendit au rendez-vous, récupéra des coordonnées. Onn prit contact avec le Pr. Pavlovski, spécialisée dans ce genre d'examens. Il fut révélé que la petite avait à l'heure actuel le niveau pour passer en CP, mais qu'elle avait un gros potentiel. Elle manquait seulement de connaissances en raison d'un suivi inadapté _ inexistant_. Elle entra donc dans la classe de son frère. C'était une classe double, les CP et les CE1. Elle excella partout; elle était première de la classe. Elle finissait les exercices avant tout le monde, et, pour passer le temps, écoutait les leçons des CE1. Si bien qu'à la fin de l'année, on jugea inutile qu'elle passe par cette classe. Elle entra donc en CE2, alors qu'elle avait quatre ans, la moitié des élèves de la classe. Elle était toujours en tête de classe. A la fin de l'année, elle entra en CM1, ce fut la même chose. Le CM2 n'étant qu'une révision de toute la primaire, on décida de le lui faire sauter. Elle avait donc six ans lorsqu'elle entra au collège. On s'attendait à ce que les difficultés la rattrappent ; ce ne fut pas le cas. En revanche, cela se passait très mal avec les autres élèves. Elle n'était qu'une gamine dans leur univers. Souvent les "durs" s'en prenaient à elle. Elle était une forte tête ; mais que répondre à des gens plus grands et plus nombreux? Elle laissa passer. A la fin de l'année, on voulut la faire passer en quatrième ; elle refusa. Cela lui permit de ne pas aggrandir l'écart d'âge, mais elle s'ennuyait prodigieusement. C'était trop facile. Mais l'année d'après, elle n'eût pas le choix, elle dût sauter. Elle entra donc en troisième à l'âge de huit ans. C'est cette année-là que les crises commencèrent. Elle se passionnait toujours autant pour la musique. Elle chantait ; elle jouait de la guitare, du piano, du violon, de la batterie, et encore d'autres instruments. Elle mixait, aussi, et elle écrivait et composait ses propres chansons. Elle obtint la mention très bien au brevet ; et l'orientation qu'elle souhaitait. Alors que ses parents l'auraient voulue médecin ou avocate, elle intégra une seconde spécialisée, en musique. Elle voulait être musicienne. Ses parents considéraient que c'était gâcher son potentiel. Cela jeta un froid dans leurs relations. Elle entra donc en seconde à neuf ans, en première à dix _au lycée, on ne saute plus de classes_ et en terminale à onze ans. Elle passa son bac à presque douze ans. Elle intégra une prépa spécialisée dans la musique, sur un programme de six ans. Au bout de trois ans, le directeur prit sa retraite. Un nouveau arriva.


- Vous m'avez fait mander, Monsieur le Directeur?

- Ah...Lisdellia Marnow...inutile de vous asseoir, ce sera bref. Il est dit dans ce dossier que vous êtes née le 13 mai 1994...Rassurez-moi, Mademoiselle Marnow...c'est une erreur?

- Non, Monsieur.

- Vous avez donc quinze ans?

- Oui, monsieur.

- Vous devriez théoriquement être en troisième...

- Je sais, monsieur...mais on m'a testée surdouée...j'ai sauté des classes...

- Quand bien même, jeune fille, vous êtes trop jeune pour étudier ici...Je me vois dans l'obligation de vous expulser...

- Mais, Monsieur...

- Il n'y as pas de mais qui tienne! Il est 10h32...vous avez jusqu'à sept heure ce soir pour avoir débarrassé votre chambre et quitté les lieux.

- Bien, monsieur.

Elle afficha un sourire poli. Elle devait respect au directeur. Mais ses yeux flamboyants étincelaient de rage. Elle sortit du bureau, puis, dès la porte refermée, se mit à courir jusqu'à sa chambre. Elle s'effondra sur son lit, en larmes, frappant rageusement l'oreiller...
Elle finit par se calmer ; mais elle ne pouvait stopper ses larmes. Elle prit sa guitare et commenca à jouer "Where", tout en fredonnant. Au fur et à mesure, sa voix gagna en puissance. Elle s'éleva, gracieuse, profonde, lancinante...Puis la jeune fille fit ses bagages. Elle rassembla ses vêtements, ses instruments...sa guitare, son violon, son clavier...son micro...son ordinateur portable...tout le reste...Elle ramena la clef à l'accueil. Il ne lui restait qu'une petite demi-heure. Elle appela chez elle. John, le chauffeur, passa la prendre. Ses parents lui en voulaient toujours terriblement d'avoir choisi cette voie. Ils décidèrent de l'envoyer dans un "institut spécialisé". Ils ne voulaient plus rien avoir à faire avec elle, cela leur semblait donc la meilleure solution. Ils en choisirent un, un peu au hasard il faut bien l'avouer, et ne la prévinrent pas. Le premier matin du mois _ jour où elle recevait son argent de poche _ elle demanda à John de la conduire en ville pour faire du shopping...mais il la conduisit à Psychosis _ ordre de ses parents _.

H o r s - S u j e t

D' o ù a v e z v o u s c o n n u P s y c h o s i s ? TOP SITE RPG
Q u ' e n p e n s e z v o u s ? J'aime bien le contexte, le design est lumineux et pas trop lourd...

J'ai fini!

Pas trop longue, l'histoire?

Merci.